Chapitre 1:

Certes un peu long, mais très intéressant!

PDV Leo

 

Et merde.

Quoi ? Vous voulez connaître la cause de mon mécontentement ? Vous allez rigoler, c’est plutôt bête. Enfin… Pour vous. Si  j’avais trouvé ça aussi bête, je pense que j’en aurais rigolé. Mais ce n’est pas le cas. En tout cas, écoutez bien, je ne répèterai pas une seconde fois.

Je suis tombé amoureux.

Mais c’est pas ça le problème en lui-même.

Le problème c’est que je suis tombé amoureux d’ELLE.

Mais bon sang, ELLE !

Hein ? Vos voyez pas où est le problème ?

Bon, je vois, vous êtes vraiment bouchés, il va falloir que je reprenne tout depuis le début. Alors…

 

Nous étions en début d’année, les cours n’avaient commencé que depuis trois semaines. C’était durant le repas du soir, je m’en souviens très bien. Jadeline, la concierge était entrée brusquement dans la  Salle Illuminée où nous prenions notre repas. Elle s’était dirigée d’un pas rapide et pressé vers la table des enseignants et s’était empressée de chuchoter quelque chose à l’oreille de la directrice, Madame Serena.

Celle-ci  s’était alors levée de table, lançant un regard entendu aux autres professeurs, et sortit de la Salle, Jadeline sur les talons.

Personne d’autre que moi ne semblait avoir remarqué la scène qui s’était déroulée sous nos yeux et tous mangeaient, heureux d’être ici, à l’Académie Loegual. Quand je dis heureux, je veux dire, autant qu’ils le pouvaient car la joie n’était pas un sentiment très présent dans cette école.

Pourquoi ? Vous êtes donc définitivement les gens les plus incultes que je connaisse. Mais  bon, je vais essayer de vous expliquer.

Au même titre que Poudlard ou Beauxbâtons, Loegual est une école de magie comme il y en a dans tout les pays du monde. Mais Loegual elle, ne se situe pas dans un pays particulier  car en fait, Loegual se situe… sous la mer. C’est assez difficile à placer, mais je dirais qu’elle est entre l’Afrique et L’Amérique, après j’en sais pas plus.

Ce qu’il faut savoir, c’est que peu de gens connaisse (ou ne reconnaisse) l’existence de cette académie. C’est un peu comme une légende. En effet, à la base, elle était aussi connue que Poudlard. Mais la magie qui y était enseignée dépassait les normes imposées par le Ministère de la Magie Mondial. Elle a donc du fermer. Mais de nos jours, elle  reste secrètement active, recrutant les meilleurs sorciers et sorcières de la Terre pour leur apprendre des… choses. Pleins de choses, trop de choses.

Quoi ? Vous comprenez pas ?

Bon, pour résumé, Loegual est une école de magie secrète formant des élèves surdoués pour qu’ils deviennent de grands mages noirs.   

Pour y être admis, il fallait posséder de fortes capacités magiques que seul Merlin sait.

Ensuite, que dire… Ah oui. L’école est divisée en quatre maisons. La première, Bronze, recrute des élèves aux capacités dites « informatiques », contrôle des machines moldues, manipulant l’électroplasmique, des données cryptées gérable uniquement sur fragment onidique… Bref, l’informatique version sorcier. C’est là qu’on y forme les futurs pirates de l’informatico-magique.

Après, vient la maison Argent. C’est dans cette maison que se trouvent les plus belles gonzesses de l’établissement car c’est là que se retrouvent les Vélanes, Succubes, Sirènes et autres saloperies aux courbes démesurées. Cette maison se charge des élèves dotés de charmes influents. En gros, c’est ici que sont formés les meilleurs occlumanciens, legilimenciens, télépathes et espions du monde.

Ensuite, la maison Or. Eux, ce sont les élémentaux. Contrairement aux deux autres maisons citées précédemment, celle-ci ne contient que des élèves aptes à manier du physique. L’eau, la terre, le feu et le vent y sont les bases, mais bien sûr il existe des spécialisations telles que l’électricité ou la pierre.

Et pour finir, les Platines. Accessoirement ma maison. C’est aussi la maison qui comporte le moins d’élèves et ceux-ci sont les plus doués de l’établissement. La crème de la crème. Non, je ne me vante pas, c’est vrai. Et si vous saviez ce que je donnerai pour être dans les Argent ou les Bronze. Car oui pour des élèves puissants il faut une magie… puissante. En l’occurrence, la Magie noire, la magie la plus puissante de toute. Je ne raconte pas en détails ce que l’on y fait, vous finirez par le découvrir durant mon récit.

Donc pour résume, cette école, Loegual, se charge de créer les futurs maîtres du monde.

C’est bon maintenant ? Je peux continuer ? ok, cool.

Donc, oui je disais que la directrice était sortie de la Salle Illuminée. Et elle y rentrait quelques minutes plus tard, avec ELLE. Oui, ELLE, qui cela peut-il bien être ?

Quand j’étais encore au collège, avant que je n’entre de force dans cette école, je vivais paisiblement sur une île. J’étais heureux à cette époque et j’étais dans la classe de cette fille. J’avoue que je ne lui prêtais pas beaucoup attention, elle était dans le genre intello, au premier rang avec ses amies alors que moi j’étais toujours au fond à rigoler avec mes potes.

Alors quand je l’ai vu arriver dans la Salle ce jour-là, j’étais à la fois rassuré et à la fois désolé. Rassuré de savoir qu’il y avait désormais quelqu’un que je connaissais dans cette foutue école, et désolé de voir une fille à l’apparence aussi frêle et innocente entrer dans une telle prison.

J’avais également l’impression de la redécouvrir, car jamais auparavant je ne m’étais douté qu’elle était une sorcière.

Serena s’éclaircit alors la gorge et fis régner le silence avec sa voix de stentor.

 

Serena : Mes chers élèves, j’aimerais vous présenter ce soir votre toute nouvelle camarade, Alice Hosest. Elle n’a pas pu arriver plus tôt, alors nous allons procéder rapidement au choix de sa caste par la Boussole des Milles Vents.

 

La Boussole des Milles Vents est une boussole d’apparence normale. L’élève doit se placer au centre de la Salle Illuminée, boussole à la main et attendre que l’aiguille indiquant le nord se déplace vers l’une des statues entourant la salle. Si la statue est en bronze, alors l’élève ira en Bronze et ainsi de suite.

Alice prend alors la Boussole et se dirige vers le milieu de la Salle, comme le lui indique Serena.

Un grand silence régnait dans la salle. Un silence lourd. Les secondes s’écoulait, lentement. Jamais une Direction de la Boussole n’avait été aussi longue à choisir.

Ce n’est qu’après un certain qu’Alice se retourna, lentement, suivant l’aiguille. Elle se stoppa net et leva les yeux vers la statue. C’était celle en platine.

 

 

PDV Alice

 

Je me dirigeais alors vers la table désignée comme celle des Platines. C’est alors que dans le tas de tête qui se retournaient vers moi, j’en reconnus une. Leo. Nous étions dans la même classe au collège. Je ne savais pas qu’il était sorcier. De plus, comment cela se faisait que nous soyons dans la même maison ? Nos caractères étaient si différents ! Lui était prétentieux et agaçant alors que moi était sage et réfléchie.

Mais passons, j’étais heureuse de retrouver une tête familière après toutes les aventures qui venaient de m’arriver.

Je m’assis donc juste à côté de lui et saluais les gens de ma table d’un signe de tête avant de me retourner enfin vers lui. Mais il ne me laissa même pas le temps de le saluer.

 

Leo : Comme on se retrouve.

Alice : J’avoue que je ne m’attendais pas à connaître quelqu’un ici, et encore moins toi. C’était pas sensé être une école pour génie ?

 

PDV Leo

 

On avait toujours été comme ça l’un envers l’autre. Moitié sarcastique, moitié amusé. On ne savait pas vraiment comment être et communiquer ensemble. C’est comme si on appartenait à deux mondes différents n’utilisant pas les mêmes langages. On essayait toujours de se clasher, gentiment parfois, des fois moins.

 

Leo : C’est parce que le génie qui est en moi ne se montre qu’aux personnes qui le méritent. Et toi, je savais pas que tu étais une sorcière…

Alice : Pour tout te dire, je ne le savais pas non plus avant qu’on me kidnappe.

Leo : Tu es donc…

Alice : …une Sang-de-Bourbe, oui.

Leo : C’est rare. Ici, en tout cas. D’ailleurs, il me semble que tu sois la seule…

Alice : Et toi ?

Leo : Je suis un Sang-mêlé. C’est mon père le sorcier et ma mère la moldue. Ca ne te fait bizarre de rentrer comme ça, dans un monde que tu ne connais pas ?

Alice : J’ai lu les Harry Potter et pour te dire, j’ai toujours eu des intuitions, des sensations… Je pense que depuis le début je le savais. Par contre, je ne m’attendais pas à une entrée aussi brutale en la matière. Je pensais recevoir une lettre et tout…

Leo : Tu as été kidnappée ? Pas mal. Moi on a trafiqué la destination de mon avion pour les vacances. Ici, tout le monde a sa petite anecdote d’arrivée. Celui qui gagne pour le moment, c’est un garçon des Bronze. Il avait trouvé une vielle carte au trésor dans le grenier de sa grand-mère. Il y avait tout un jeu de piste et tout. Mais au final, ce n’était qu’une carte pour venir ici.

Alice : Ouais, pas mal.

 

Je n’eus pas le courage de lui dire ce qui l’attendait en tant que Platine. C’était le week-end et on ne reprenait qu’après-demain, j’aurais tout le temps de lui expliquer.

Après le repas, les quatre maisons sortent de la Salle Illuminée et se  dirigent vers leurs salles communes respectives. Nous, les Platines, sommes logés dans les bas-fonds du bâtiment et il faut bien passer par une dizaine d’escaliers au moins pour pouvoir y accéder.

Alice me suit de près, elle ne connaît pas encore l’endroit et je la sens légèrement désorientée.

Nous arrivons enfin devant le passage vers notre salle commune. Il suffit de prononcer un mot de passe pour qu’une statue de platine immense se déplace pour laisser place à un large escalier. En bas de ces escaliers, la salle commune.

C’est une grande salle pour si peu d’élève. Après être descendu, un immense salon circulaire nous fait face. Des canapés et  des fauteuils trônent ci et là, et au centre brûle un feu rougeoyant. A gauche, un autre escalier mène vers les dortoirs.

Alors que j’allais proposer à Alice de les lui faire visiter, une évidence me prit de plein fouet : Alice était la seule fille des Platines ! Comment n’avais-je pas pu m’en rendre compte plus tôt ?! Mais du coup, où allait-elle dormir si le dortoir était pour les garçons ?

Alors que j’allais m’adresser à Louis, le préfet des Platine, je remarquais la présence d’un escalier qui m’était inconnu jusque là, juste à côté de celui des dortoirs.

 

Louis : Oui, c’est bien le nouveau dortoir des filles. Un dortoir pour elle toute seule, la chance, hein ?

Leo : Ah oui…

 

Il est plutôt gentil Louis. Pour un Platine je veux dire. Le voir sourire est assez rare. Mais il est toujours à l’écoute de ses camarades et y met de tout son sien quand des problèmes surviennent.

Je me retourne alors vers Alice.

 

Leo : Je crois que ta chambre est par là.

Alice : On dirait bien. Je vais y jeter un coup d’œil, je reviens.  Tu m’attends ?

Leo : Ouais, si tu veux…

 

PDV Alice

 

Je montais les escaliers. J’étais la seule fille pour une vingtaine de garçons. C’était assez… flippant. Mais je m’y ferai. Avais-je d’autres choix de toute façon ? Pas vraiment.

J’arrivais devant une petite porte arrondie. Je l’ouvris. Ma chambre apparut alors. Elle était grande. Un lit double place gigantesque trônait royalement en plein milieu, contre le mur du fond. Des armoires où mes affaires étaient déjà rangées se dressaient à ma gauche, tandis qu’à la droite, une petite salle de bain personnelle n’attendait que moi. Je m’y passais un coup d’eau sur le visage et me recoiffais un peu et je redescendis à la salle commune, emportant avec moi des affaires de cours pour que je puisse rattraper mes trois semaines.

Leo m’attendait, assis seul dans un immense canapé de cuir. Je m’installais à côté de lui.

 

Alice : Alors, explique-moi tout. Qu’est ce qui se passe ici ?

Leo : Les profs ne t’ont pas expliqué ?

Alice : Pas vraiment. Ils m’ont juste dit les choses rudimentaires et utiles pour ma survie, mais pas plus. Mais ils m’ont donné l’emploi du temps. C’est le même pour toute la maison ?

Leo : Ca dépend des spécialités. Montre.

 

Je lui tendis mon carnet d’étudiant.

 

Leo : Mmh… Globalement, c’est la même chose. Sauf pour la technique des arts martiaux. On a pas le même niveau. On t’a mis dans celui des débutants. Mais comme t’es la seule, c’est bien, ça te fera une sorte de cours particulier. Et tu as des heures de rattrapages aussi, mais quand tu auras tout rattrapé, on te les enlèvera.

Alice : Je trouve ça quand même vachement chargé ! On a cours de huit heure à dix-neuf heure avec seulement une heure de pause pour manger ! Et encore, parfois mes cours de rattrapage sont jusqu’à vingts heure ! C’est énorme !

Leo : Bah, on s’y fait. Et puis regarde, on n’a pas cours, ni le mercredi, ni le week-end. C’est déjà ça. Mais je te rassure, les profs en profitent pour nous donnez des devoirs !

Alice : Oui, super. Pff, je sens que je vais en crever…

Leo : J’ai survécu, je ne vois pas pourquoi tu n’y arriverais pas !

Alice : Et au fait, c’est quoi le cours « Spécialité Platine » ?

 

 

Un long silence suivit ma question. Visiblement, c’était un sujet sensible. Mais après quelques secondes, Leo finit par me répondre :

 

Leo : Alice, il faut que je t’explique quelque chose.

 

Je me penchais vers lui, car sa voix avait diminué d’un ton.

 

Leo : Cette école n’est pas une simple école. Ce n’est même pas sensé en être une. Elle est comme illégale. Illégale, car ici, on apprend aux élèves comment se battre, contrôler, et détruire.

 

Je retins mon souffle. Alors, ce n’était pas du tout une école de magie ?

 

Leo : Les maisons regroupent les élèves en fonction de leurs points forts et aptitudes. Il y a les Informaticien, les Bronze, qui manipulent l’électroplasmique, les Charmeurs, les Argent, qui s’occupent de toutes les force psychique telle que la télépathie, les Elémentaux, les Or, qui contrôlent les éléments, et il y a nous les Platine. Ce que je vais te dire ne va pas trop te plaire mais bon, c’est comme ça. La spécialité des Platine, c’est la Magie Noire. Nous nous entraînons à faire des rituels, des potions interdites, des sacrifices. Bref, on nous entraîne à devenir de vrais monstres.

 

Je n’avais envie dans savoir davantage. Je m’enfonçais simplement dans le canapé, ne pipant mot.

 

Alice : Comment tu as fait pour endurer tout ça ?

Leo : Tu sais, au bout d’un moment, on s’y fait. On ne peut y réchapper. C’est inévitable. Et quand on a compris ça, on commence à accepter. C’est notre cas à tous ici.

Alice : Et les autres maisons savent ce que nous faisons ?

Leo : Pas précisément. Il y a des rumeurs, évidemment. Mais, vois-tu, les Platine ne sont pas très sociables et nous évitons un maximum d’avoir à confronter les autres maisons. Nous avons l’habitude des silences dans les couloirs à notre passage. Tu t’y feras aussi.

Alice : Ca, je me le demande… Peux-tu m’en dire plus aux sujets des spécialités ?

Leo : Pour tout te dire, dans les spécialités Platine, il y a encore des sous-spécialisations Durant des cours, on apprend vraiment les bases, les trucs communs, tu vois. Mais il y a certains cours où c’est encore plus sélectif. Il faut savoir que le Magie Noire regroupe un ensemble de magies. Par exemple, les plus connues sont les Magies des Ombres ou encore celle des Os.

Alice : Super… Et toi, c’est quoi ta spécialisation ?

Leo : Moi, je suis de la Magie des Ténèbres. J’apprends à contrôler l’Aura Noire. C’est très complexe et je suis fatigué, je t’expliquerai une prochaine fois.

 

Et il tourna sa tête vers le feu, clôturant ainsi la conversation.

Je me remis alors dans les cours, lisant les livres, regardant les titres des chapitres de l’année.

Les autres élèves allaient se coucher, petit à petit.

Leo s’était endormi dans le canapé, replié sur lui-même. Ce qu’il était mignon quand il dormait… En fait, il était même plutôt pas mal, je me demandais vraiment comment je n’avais pas pu le remarquer plus tôt…

Un bruit étrange me tira brusquement de mes pensées. Je me retournais vivement. La pièce entière était plongée dans la pénombre et seul le feu en éclairait une partie. Tout me paraissait normal, aucun objet ne semblait avoir bougé, pourtant, j’aurais juré avoir entendu quelque chose…

 

PDV Leo

 

Je me réveillais. Je n’avais pas quitté le canapé de la salle commune. On était en plein milieu de la nuit. Alors que je me redressais, je remarquais que quelque chose clochait, la place d’Alice, désormais vide, était encore chaude et mes feuilles de cours étaient éparpillées sur le canapé et le sol. Un peu plus loin, vers la porte d’entrée de la salle commune, un des coussins du canapé gisait par terre. Dans la seconde qui suit j’étais debout, les sens en éveil. Quelqu’un avait kidnappée Alice alors que je dormais. Je rassemblais mon énergie et sortit de la pièce à la recherche d’Alice.

Je sentais qu’elle était passée par ici, son Aura flottait encore dans l’air. C’était même assez récent.

 

PDV Alice

La directrice se tenait devant moi. Quelques minutes plus tôt, on m’avait brusquement arrachée du canapé et je me retrouvais désormais dans ce grand bureau qu’était celui de la directrice.

 

Serena : Alice, ravie de faire ta connaissance, je suis Serena la directrice de cette école. Désolée pour cette rencontre un peu rapide et brutale mais je devais te parler.

 

Je ne disais rien, encore sous le choc.

 

Serena : Leo t’as pris sous son aile à ce qu’on dirait.

Alice : Leo ?

Serena : Oui. Ca a été dur de trouver un moment pendant lequel il était occupé à faire autre chose qu’à te surveiller. Je veux qu’il ne sache absolument rien de cette conversation, est-ce bien compris ?

Alice : Oui…

Serena : Bien. Pour commencer, je t’ai fait venir dans cette école car tu possèdes comme tous les autres ici des capacités hors du commun pour les sorciers. Je ne t’en dis  pas plus pour le moment, tu découvriras la suite par toi-même. Je veux également que tu saches qu’il n’y a aucune échappatoire pour sortir d’ici, et que si tu ne te plies pas au règlement, tu devras en subir les conséquences. Saches aussi que cette école est faite pour préparer les élèves aux pires situations, et qu’elle est ainsi très dangereuse. Le seul endroit où tu es complètement en sécurité est ta chambre. Le reste n’est jamais très sûr. Surtout, ne va jamais dans les Bas-Sous-Sol, encore plus bas que la salle commune des Platines, même les élèves les plus expérimentés n’en sont jamais revenus. Voilà quelques petits conseils de survie. Ensuite, je voudrais te parler de quelque chose de plus important.

 

Serena s’avança alors vers moi avec un air sérieux sur le visage.

 

Serena : J’aimerais que tu surveilles Leo pour moi s’il te plaît. C’est pour son bien. Il possède un pouvoir trop puissant et il n’est pas assez expérimenté. C’est pour ça que je te demande de bien veiller sur lui. Si jamais tu remarques quelque chose d’anormal chez lui, avertis-moi immédiatement, c’est bien compris ?

Alice : Oui.

Serena : Bien, je te remercie. Tu peux y aller maintenant, mais surtout ne parle à personne de ce que je viens de te demander ! Le dortoir est au troisième tournant à droite en sortant d’ici.

 

Je me levais alors et sortis du bureau. Suivant les instructions de la directrice, je me dirigeais vers le couloir indiqué. Alors que je tournais, je me retrouvais nez à nez avec… Leo.