• Alive VS Humains (Chapitre 2)

    Chapitre 2 :

    J’avais enfilé mon uniforme. Il est très mignon. Il est bleu et noir. Le bleu est pour les collégiens, le rouge pour les primaires et le jaune pour les lycéens. J’aime beaucoup. Après avoir englouti notre petit déjeuner, Hotaru et moi, nous nous rendons en classe. Je me rendis à ma place et eus la surprise de voir, manga à la main…

    Mikan : Natsume !!!!

    Natsume : Tiens, un soutif à pois !

    Mikan : Que… QUOI ?????!!!!!!! Ca ne se fait pas !

    Natsume : Qu’est ce qui ne se fait pas ? J’ai rien fait de mal !

    Mikan : Pervers !!!!!

    Natsume : Pervers ? Mais, petit pois, les pervers le sont parce qu’ils sont attirés par leur victimes et, qui voudrait être attiré par toi ? Je me le demande…

    Mikan : Idiot !

    Les larmes aux yeux, je me ruai hors de cette classe de malade. Non mais alors ! Pour qui il se prend lui ?! Je rentrais à fond dans ma chambre. Je sentais que la crise n’allait pas tarder à arriver. Je me mis à tousser très fort. Mes yeux pleuraient comme des fontaines. Je fus secouée de convulsions toutes plus violentes les unes que les autres. Je me laissais glisser le long du mur, grelottante et toussant. J’haletais comme si j’avais couru un marathon. Je restai ainsi pendant plusieurs heures. Ma toux violente fini par se calmer, mes yeux cessèrent de couler et les convulsions s’arrêtèrent. J’avais de la chance, d’habitude mes crises sont certes, moins longues, mais beaucoup plus violentes et j’arrivais même parfois à avoir de la fièvre.

    Depuis que je suis petite, j’avais toujours eu des crises comme celle-ci. Ça m’arrivait souvent quand quelque chose de fort émotionnellement se présentait. J’avais même eu une crise une fois parce que Hotaru m’avait fait peur à l’angle d’un mur. Hotaru et mon Grand-père sont les seuls au courant de ces crises. D’après eux, c’est sûrement dû au fait que mon Alice ne s’est toujours pas manifestée alors que  mon corps est prêt à le gérer. Normalement, j’ai toujours des baies calmantes dans mon sac, mais malheureusement, je l’avais oublié en cours sur le banc à côté de l’autre idiot.

    J’espère que l’idée de fouiller mon sac ne lui est pas montée à la tête !

    Avec peine, je me redressai et me rendis à la cafétéria. Je traversais la cour vide, quand soudain, une main vient se plaquer sur ma bouche tandis qu’une autre me prend à la taille. Je me débats mais je n’arrive pas à m’échapper. La personne me pousse alors derrière une haie d’arbuste et me lâche enfin.

    Mikan : Natsume ! Pourquoi tu as fait ça !

    Natsume : Je voulais savoir, petit pois, ce que c’est que ça.

    Il sort de sa poche ma boîte à baies.

    Natsume : Qui t’a donné ça?

    Mikan : Ca… ça ne te regarde pas !

    Natsume : Oh que si que ça me regarde, j’ai le droit de savoir ce que transporte ma voisine de table dans son sac quand même !

    Mikan : Mais non !

    Natsume me pousse et je me retrouve sur les fesses. Il s’accroupit près de moi et me souffle à l’oreille :

    Natsume : Ecoute petit pois, c’est pas que je m’occupe de toi, je veux juste savoir pourquoi tu te trimballe avec une boîte de baies dans ton sac, alors tu seras gentille et tu me le diras, d’accord ?

    Mikan : Ce ne sont pas tes oignons !

    Natsume : Oh que si, je suis plus impliqué que tu ne le pense. Dis-moi qui te les a donnés !

    Une boule de feu jaillit de sa main.

    Natsume : Si tu ne me le dis pas, je te brûle les cheveux.

    Il approcha la boule de feu de ma couette.

    Mikan : Ce sont… ce sont des baies, que m’a donné mon grand-père !!!

    Natsume : Pourquoi ?

    Mikan : Je… j’étais stressé à l’idée de venir ici, alors… alors il m’a donné ces baies en disant qu’elles avaient des propriétés relaxantes.

    Natsume se relève et me regarde droit dans les yeux. J’ai cru un instant qu’il allait croire à mon mensonge.

    Natsume : Tu me prends vraiment pour un idiot. Mais ne t’inquiète pas, je finirai bien par découvrir pourquoi.

    Il regarde la boîte, me regarde et la range dans sa poche avec un sourire cruel.

    Natsume : Je ne te les rendrai quand j’aurai élucidé le mystère. Avec ta coopération, je ne suis pas sûr que ce soit vite régler. J’espère qu’en attendant tu n’auras pas trop de crise… de stress !

    Et il se barra et rigolant. Et s’il savait ? Et s’il savait pour mes crises ? Son allusion aux crises était si frappante.

    En attendant, il fallait éviter à tout prix que j’ai des problèmes psychologique, ce qui malheureusement m’arrivait assez souvent. Je me relevais durement. Je crois que j’avais un bleu. Je passais aux toilettes me passer de l’eau sur le visage. L’après-midi je retournais en classe. Je dus affronter le regard pesant de Natsume pendant tout ce temps.

    La nuit tomba et je partis me coucher. J’avais beau me tourner et me retourner, le sommeil ne venait toujours pas. Après plusieurs heures sans dormir, je décidais de me lever. Je sortis de ma chambre discrètement. Je traversai le couloir sans bruit et me rendis sur le balcon. Il n’y avait personne et j’en étais bien contente. Je m’accoudais à la barrière. L’air frais secouait doucement mes cheveux détachés. 

    Je suis vraiment embêtée que Natsume m’ait piqué ma boîte à baie. Il faudrait éviter que je fasse des crises violentes, malheureusement on ne savait jamais à quelle ampleur elles se manifestaient. La crise que j’avais eu aujourd’hui n’était rien comparé à certaines, j’avais eu de la chance.

    Voix : Mikan ?

    Je me retournai vivement.

    Mikan : Qui est là ?

    Voix : Mikan ! Lève la tête !

    Je levai la tête et regardai le toit. Luca était assis sur la gouttière.

    Mikan : Luca ? Qu’est ce que tu fais là ?

    Luca : Je te retourne la question.

    Mikan : Je n’arrivais pas à dormir, je suis venue prendre l’air. Et toi ?

    Luca : Je viens ici assez souvent.

    Mikan : Je peux monter ?

    Luca hocha la tête. J’agrippai l’échelle accrochée au mur que je n’avais pas vu en venant. Je me hissai jusqu’en haut et m’assis à côté de Luca.

    Luca : Je suis désolé, pour ce matin, Natsume n’avait pas à se comporter comme ça.

    Mikan : Oui, j’étais très fachée. Mais ce n’est pas de ta faute. Tu n’as pas à t’excuser pour quelque chose que tu n’as pas fait. C’est Natsume, il est méchant !

    Luca : Ne dis pas ça ! Tu ne le connais même pas !

     Mikan : Oui, mais je pense que j’ai déjà eu un bon avant-goût de son caractère. Pourquoi est-il si désagréable, du moins, avec moi ?

    Luca : C’est vrai qu’il n’est pas très commode. C’est la première fois qu’il agresse sans aucune raison quelqu’un, d’habitude, il préfère ne pas se mêler aux autres et rester muet dans son coin. Après, il ne vaut mieux pas chercher la petite bête. Tu sais, Natsume n’a jamais eu la vie facile et en ce moment, il a de gros problèmes.

    Mikan : Quoi comme gros problème ?

    Luca : Ca ne te regarde pas.

    Mikan : Tu es sûr que je ne peux rien faire ? Je n’ai pas envie que ça mauvaise humeur retombe sur moi !

    L’ombre d’un sourire passa sur les lèvres de Luca.

    Luca : Non, tu ne peux rien faire. C’est gentil quand même.

    Mikan : Tu sais, aujourd’hui, Natsume m’a volé un objet qui m’est nécessaire… tu ne pourrais pas lui demander de me le rendre s’il te plaît ?

    Le visage de Luca s’assombrit soudainement.

    Luca : Je suis désolé Mikan. Je ne peux vraiment rien faire pour toi. C’est entre Natsume et toi. Ça ne me regarde pas.

    Mikan : Ah… Bon, je pense que je vais retourner me coucher, merci pour tout.

    Luca : Bonne nuit.

    Je redescendis et rentrais dans ma chambre.  Je me couchais, l’esprit embrouillé de questions sans réponses.

    by: Emi


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